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Avant

l'adoption

Le refuge

Le refuge des Chats Libres a été créé à l’initiative de Nathalie Chartrain, et par la force des choses. En réalité, sa volonté était de venir en aide à la cause animale en s’engageant dans une association agathoise semblable. Voyant le besoin qu’il y avait dans ce domaine sur la ville de Béziers, elle décide d’apporter sa pierre à l’édifice en collaborant avec un vétérinaire. Le nombre de chats ne cessant d’augmenter, elle a été contrainte d’envisager une solution plus ou moins pérenne pour les chats. Elle s’est alors installée là où elle  le pouvait avant de trouver ce terrain, dépourvu de toute installation.

 

C’est alors avec des connaissances qu’elle a pu aménager au fur et à mesure des enclos et des espaces dédiés aux chats. Ces installations faites de « bric et de broc » permettent en réalité à de nombreux chats d’être sauvés, soignés et de profiter d’une seconde vie.

Le sauvetage

Les chats qui sont sauvés par l’association le sont en grande partie grâce à des signalements, de propriétaires, de voisins, de vétérinaires, d’associations voisines, de bénévoles. Ces alertes permettent aux bénévoles des Chats Libres de Béziers de prendre les mesures nécessaires afin de porter secours à l’animal.

 

Un chat n’est pas si facile à attraper. Animal solitaire par excellence, s’il n’est de surcroît pas habitué à l’homme, il ne se laissera pas faire : il faut user de techniques si nous voulons être en mesure de le capturer pour son bien. L’association attrape les chats exclusivement grâce à du thon naturel émietté, par exemple.

 

Pour les bénévoles qui s’adonnent à cette tâche, le piège anglais est un incontournable pour cette pratique. Pour l’utiliser, le bénévole doit ouvrir loquet de sécurité, placer le thon à l’intérieur, remettre le loquet et maintenir la porte d’entrée ouverte. Le chat, attiré par la friandise, va se glisser jusqu’au bout et faire redescendre la porte, ce qui le piège à l’intérieur. Souvent, la personne qui capture le chat est seule : la technique consiste en une combinaison avec la technique incluant la cage de contention. Une fois le chat pris dans le piège anglais, la personne cale la cage contre un mur, et met le piège contre la cage de contention. Il s’agit alors d’ouvrir le loquet de sécurité, de couvrir la cage d’un linge afin d’attirer le chat dans l’obscurité (ce qu’il va chercher naturellement pour se sentir en sécurité). Enfin, le bénévole fait passer le chat du piège à la cage en collant les deux entrées et referme alors derrière lui. De cette manière, la cage de contention servira au vétérinaire pour l’anesthésie permettant la stérilisation du chat.

L'arrivée au refuge

Lorsque les chats parviennent à l’association, ils passent obligatoirement par l’identification et la stérilisation. Ce sont des soins systématiques qui éviteront d’autres portées de chatons à la rue. Il y a donc une visite de contrôle chez le vétérinaire afin de vérifier si le chat est pucé et s’il appartient à quelqu’un. Si le chat est réellement perdu, le refuge l’identifie au nom de l’association. Si le chat est blessé, il bénéficie de soins voire d’opérations.

Après sa stérilisation, le chat reste dans la partie chalet du refuge sous surveillance. Au bout de 8 jours, l’association le remet dans les chatteries où la surveillance est plus régulière que dans les enclos. Dans ces chatteries se trouvent également les nouveaux arrivants qui ont seulement subi une puce (déjà stérilisés). C’est à cet endroit que les chats peuvent s’habituer à leur environnement, aux personnes qui passent et aux bruits. Les chats craintifs ou vieux qui ne se plaisent pas en enclos peuvent également rester dans ces chatteries jusqu’à ce qu’ils soient bien.

Portrait de Nathalie Chartrain, présidente du refuge des Chats Libres de Béziers

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